Deuxième étape : Au cas où l’OFPRA rejette sa demande, le demandeur revient auprès d’Asile pour faire appel. Asile rédige une demande d’aide juridictionnelle, adressée à la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile) ; ainsi le demandeur aura, sans avoir à le rémunérer, un avocat qui déposera le recours en son nom.
Asile intervient encore à ce stade : en aidant le demandeur d’asile dans ses relations avec l’avocat, et surtout en faisant une séance de préparation à l’audience CNDA.
Si, à nouveau, la demande d’asile est rejetée en appel, alors Asile reçoit une dernière fois le débouté qui le souhaite et lui explique les solutions qui lui restent : la régularisation par le travail, l’aide au retour grâce à l’OFII, ou encore la vie de clandestin, de sans-papiers.
À Asile, chaque entretien avec les demandeurs d’asile se déroule en toute confidentialité, le temps qu’il faut, dans un cadre qui les rassure ; chaque fois que c’est possible, c’est avec deux bénévoles. Si les délais administratifs le permettent, nous consacrons plusieurs séances à la même personne, de façon à aller le plus loin possible dans l’accompagnement. Il est suivi durant toute sa procédure par l’un de nos bénévoles référent, qu’il peut joindre quand nécessaire. Nous l’aidons à correspondre avec l’OFPRA, avec la CNDA, avec son avocat. Nous l’aidons encore dans les gestes banals de la vie quotidienne, qu’il ne connaît pas forcément, comme l’envoi de lettres recommandées avec accusé de réception.
Asile pratique l’anglais, a ses interprètes en arabe, et sait trouver des interprètes dans les langues que de nombreux exilés parlent, comme le pachto, le dari, ou le bambara.