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Témoignages

Ibrahim

Ivoirien âgé de 22 ans

Apprenti couturier à Abidjan, j’ai dû quitter mon pays fin 2017, je suis arrivé en France début 2018.

J’ai rencontré un compatriote qui m’a orienté vers l’association ASILE, il était également demandeur d’asile et suivi par cette association.

Dès le premier rendez-vous, je me suis senti en confiance avec eux. Mon histoire était compliquée et parler de choses personnelles ce n’était pas facile. J’ai eu plusieurs rendez-vous avec deux bénévoles, car ma procédure a duré plus de deux années.

Durant cette longue période d’attente, j’étais démoralisé, perdu dans mes papiers et mes démarches. Ils m’ont beaucoup aidé, conseillé et soutenu.

J’ai enfin obtenu le statut de réfugié à la CNDA en octobre 2020 et encore aujourd’hui Bernard, le bénévole qui m’a accompagné depuis le début, reste disponible soit par téléphone soit à leur permanence. C’est important pour moi de savoir que je peux toujours compter sur eux.

Un grand merci à toute l’équipe.

Bachir

Soudanais âgé de 30 ans. Marié au pays, père d’une fille de 8 ans

Originaire d’un village situé au Darfour Sud, où j’étais berger. J’ai quitté mon pays, car ma vie était en danger. Je suis arrivé en France en 2017. C’est par hasard que j’ai connu l’association Asile. J’allais à la bibliothèque Vaclav Havel dans le 18ème pour apprendre le français, l’association ASILE tenait une permanence tous les mercredis pour les demandeurs d’asile.

 J’étais hébergé dans un foyer à Aubervilliers, mais eux, ils n’aidaient pas beaucoup les demandeurs d’asile. Les bénévoles d’ASILE Pierre et Bernard m’ont reçu, écouté et préparé à l’entretien OFPRA, puis à l’audience pour la CNDA avec Sawsan, l’interprète de l’association, ce qui a facilité la communication, même si je me débrouillais assez bien en français.

L’ASILE organisait des sorties, j’ai ainsi découvert la région de Coulommiers, la forêt de Fontainebleau… Quelquefois, j’ai même pu les aider, pour des compatriotes, en tant qu’interprète à leur permanence.

En février 2020, j’ai obtenu l’asile. Aujourd’hui je suis en formation dans le domaine des espaces verts dans le 93. Je suis toujours en contact avec eux. Car pour moi, sans ordinateur, ça reste très difficile de faire toutes mes démarches administratives par internet.

L’association comprend bien mes difficultés et Bernard est toujours présent et continue à m’épauler, à m’aider et à m’orienter vers les structures adaptées à mes besoins.

Moutasem Alshafari

Yéménite, 35 ans

Je me permets d’adresser ce mail de reconnaissance à l’association ASILE et à ses membres très actifs et très humanitaires qui m’ont accordé un entretien personnalisé par visioconference durant lequel j’ai reçu des conseils et des recommandations sur les différents points afin de transmettre de la meilleure façon mes idées aux juges. 

 

 Je crois vraiment que si j’avais été aussi bien préparé pour l’Ofpra avec une telle préparation, j’aurais eu le statut directement à l’Ofpra sans difficulté, c’est pourquoi la préparation est aussi bien importante que la cause elle-même.

 

 Je voudrais réitérer mes remerciements et mes salutations les plus sincères à l’association ASILE en général, et en particulier à deux femmes très superbes : Geneviève et Claire pour m’avoir aidé à surmonter cet obstacle et franchir cette étape avec succès, et voilà maintenant je travaille comme cardiologue à l’hôpital d’Avranches depuis le mois de mars dernier.

 

 Je vous souhaite une bonne continuation et un bon courage dans votre bénévolat, et j’espère que tout le monde puisse connaître et apprécier l’importance de ce que vous faites. 

 

Veuillez agréer mes chères dames, mes salutations les plus distinguées. 

 

Bien cordialement. 

Kone

Ivoirien, âgé de 25 ans

J’ai connu l’association Asile par le l’intermédiaire du kiosque rue du Faubourg Saint Martin à Paris (Association Emmaüs).

Demandeur d’asile, j’étais considéré en fuite, suite à un placement en procédure Dublin. C’est à la permanence du kiosque qu’une dame m’a orienté vers Asile pour que cette association me donne un coup de main pour remplir mon dossier Ofpra.

À mon premier rendez-vous, j’ai rencontré Madame Annick et Madame Laurence, elles m’ont aidé à compléter mon dossier et à développer mon récit à partir de ce que j’avais déjà écrit sur du papier, elles m’ont posé des questions pour mieux faire comprendre mon histoire et une retranscription claire de mon récit. Elles se sont tellement bien occupées de moi, que je leur ai raconté mon histoire sans aucune réserve.

Puis, j’ai fait la connaissance de Monsieur Bernard par le biais de Madame Annick. Ils m’ont proposé de participer à des activités qu’organise l’association, j’ai accepté sans hésitation. Au fur et à mesure des différentes activités, j’ai rencontré d’autres bénévoles.

Les activités et sorties auxquelles j’ai participé m’ont permis de déstresser et de découvrir un sport : la randonnée. Asile est une association qui m’a vu naître en France car c’est la première et la seule association à m’avoir donné un accompagnement complet (personnel et administratif). Grâce à elle, j’ai fait la connaissance d’autres organismes.

À Asile, je suis comme dans ma famille, je connais presque tous les bénévoles, les demandeurs d’asile et ceux qui ont obtenu l’asile, il y a une super bonne ambiance.

 Je suis statutaire depuis octobre 2020 et je le dois en grande partie à cette association. Elle m’a redonné confiance en moi et fait de moi un homme heureux que je suis aujourd’hui.

Samba

Sénégalais, 28 ans.

Dans mon pays, j’étais étudiant en littérature. Je suis venu en France pour solliciter l’asile. C’était vital pour moi. Mais tout était compliqué, l’Ofpra avait rejeté ma demande et j’étais complètement désemparé, j’avais des idées noires et je n’allais pas bien du tout. Je ne voyais pas d’issue après la décision de l’Ofpra qui me notifiait leur refus parce que, d’après eux, mon récit n’était pas convainquant. J’avais des difficultés à me concentrer et à réfléchir sur ce que je devais faire.

 

J’ai regardé sur Google et là je découvre par hasard et comme par magie :  association ASILE. Tout de suite j’ai appelé et je suis tombé sur madame Claire qui m’a rassuré et après une longue discussion m’a tout de suite donné un rendez-vous à la bibliothèque à la Porte de la Villette.

 

C’était comme une délivrance, quelques jours après, j’ai connu Bernard bénévole à ASILE et tous les deux, ils sont devenus pour moi comme des anges gardiens. Durant toute ma procédure ils m’ont accompagné, soutenu moralement, orienté et aidé aussi en allant faire leurs courses avec moi au supermarché*, afin que je puisse récupérer des espèces pour payer mon loyer.

 

Et enfin après l’obtention de mon statut de réfugié au mois de décembre 2020 à la CNDA, ils continuent à me soutenir dans mes démarches auprès des administrations, comme la CAF, Pôle emploi…

 

Avec l’association ASILE, ma vie a pris une tournure extraordinaire, dont je ne n’avais jamais espéré auparavant.

Mohammed

22 ans soudanais (Darfour occidental)

J’habitais un petit village ou j’aidais mon père qui était agriculteur et qui tenait aussi une petite pompe à essence. J’ai eu 6 frères et sœurs.

Suite à des évènements très graves qui se sont déroulés dans mon village et qui ont décimé une partie de ma famille, j’ai quitté le Soudan en 2015.

Arrivé en France en 2017 et après avoir traversé plusieurs pays, on m’a déclaré en procédure Dublin. Cette période a été très dure, âgé de 18 ans, j’avais très peur, je dormais sous une tente à la porte de la Chapelle, pas d’argent, je ne mangeais pas tous les jours, j’étais très mal. J’ai retrouvé par hasard à Paris, où se regroupait un groupe de soudanais, un compatriote qui habitait ma région. Il m’a emmené à une permanence de l’association ASILE.

Aussitôt, deux bénévoles, Claire et Bernard ont commencés à faire des démarches et ensemble, nous sommes allés à l’Ofii du 95 car, je n’avais aucune ressource, ils ont contacté une avocate, accompagné dans un centre de santé…

Puis en avril 2019, j’ai été placé en procédure normale. Les bénévoles d’ASILE avec la dame interprète Mme Sawsan, m’ont aidé à rédiger mon dossier, à raconter dans le détail mon histoire et m’ont préparé à l ‘entretien.

J’ai obtenu le statut de réfugié à l’OFPRA au mois de janvier 2020. Aujourd’hui, je suis près de Lyon, je parle bien français et j’ai commencé une formation de peintre en bâtiment.

Je n’oublierai jamais ce qu’ils ont fait pour moi. D’ailleurs, je suis toujours resté en contact avec l’un des bénévoles d’ASILE.

Abdullah

Afghan, 28 ans.

Je m’appelle Abdullah.

J’ai 28 ans.

Je viens d’Afghanistan.

Je connais ASILE depuis plus de 2 ans.

Pierre et Claire m’ont aidé avec bienveillance et efficacité dans mes démarches au moment où j’ai fait mon dossier pour l’OFPRA.

Après avoir obtenu l’asile nous sommes restés en contact.

Même si maintenant je me débrouille globalement, il m’arrive d’être en difficulté car la vie en France n’est pas toujours facile.

Alors quand j’ai une question à poser, quelque chose qui me tracasse, j’envoie un WhatsApp, et je suis toujours certain d’avoir une réponse.

J’ai orienté plusieurs compatriotes vers ASILE, et ils ont été très contents.